Votre dessin paraît évoquer L’Homme qui marche (1956) d’Alberto Giacometti à ceci près que le vôtre est totalement disproportionné, perdu dans une sorte de brouillard, lançant aveuglément et désespérément ses bras en avant.
Cet hominidé dénué de toute capacité de préhension ne semble plus enclin à l’appréhension des événements.
Votre homme se situerait donc plutôt du côté du funambule ...
Le funambulisme comme nouvelle philosophie pour appréhender le monde qui vient (et celle-là, j’y crois).
C’est beaucoup plus positif et intéressant que mon interprétation première !
En même temps, l’une ne va pas sans l’autre : face aux difficultés à vivre dans un monde surgissant, rugissant, qui nous aveugle, nous échappe, nous circonscrit, le devenir acrobate et funambule de l’Homme ne serait-il pas une alternative ?
Merci pour la précision.
Messages
1. Devant, 11 avril 2015, 13:40, par WalkingOrNotWalking
Votre dessin paraît évoquer L’Homme qui marche (1956) d’Alberto Giacometti à ceci près que le vôtre est totalement disproportionné, perdu dans une sorte de brouillard, lançant aveuglément et désespérément ses bras en avant.
Cet hominidé dénué de toute capacité de préhension ne semble plus enclin à l’appréhension des événements.
2. Devant, 11 avril 2015, 14:41, par tOad
… équi-libre : s’arrêter c’est tomber …
3. Devant, 11 avril 2015, 15:03, par WalkingOrNotWalking
Votre homme se situerait donc plutôt du côté du funambule ...
Le funambulisme comme nouvelle philosophie pour appréhender le monde qui vient (et celle-là, j’y crois).
C’est beaucoup plus positif et intéressant que mon interprétation première !
En même temps, l’une ne va pas sans l’autre : face aux difficultés à vivre dans un monde surgissant, rugissant, qui nous aveugle, nous échappe, nous circonscrit, le devenir acrobate et funambule de l’Homme ne serait-il pas une alternative ?
Merci pour la précision.